L'empreinte écologique

1) L'empreinte écologique d'une personne correspond à la surface productive nécessaire au maintien de son mode de vie, c’est-à-dire :

-Pour fournir l’énergie et les matières premières consommées par la population.
Cette surface productive nécessaire au maintien de notre mode de vie est constituée de forêts (pour absorber le dioxyde de carbone lié à nos activités), de terres cultivées, pâturages, océans et eaux de source.

2) Or, l’humanité en consomme en moyenne 2.7 par habitant, et l’empreinte par personne des pays à hauts revenus est près de 3 fois plus élevée que celle des pays à faibles revenus. Selon le ''Rapport Planète Vivante 2008'' du WWF, l’empreinte écologique globale de l’humanité a doublé au cours des 35 dernières années, et dépasse de 30 % les capacités biologiques de la Terre.

Là où nous laissons notre empreinte...
· Domestique: chauffer une maison mal isolée, utiliser beaucoup d'eau (en laissant par exemple un robinet couler pendant le lavage des dents) alourdit non seulement la facture mais aussi l'empreinte
· Alimentation: manger beaucoup de viande signifie demander plus de terres agricoles (un élevage nécessite 4 fois plus de surface qu'un champ pour le même apport alimentaire)
· Transports: nous aurions droit à un trajet en avion tous les 5 ans ! Si l'automobile et l'avion sont responsables d'émission de CO2, le train possède aussi une faible empreinte puisqu'il fonctionne à l'électricité... fournie par des centrales
La première fois que l'on "s'amuse" à calculer son empreinte écologique, on se sent un peu bizarre. Prendre conscience, de manière simple et mathématique, que notre mode de vie n'est pas viable n'est jamais une expérience très agréable... Un consommateur français est responsable en moyenne de 6,35 tonnes de CO2 soit 4 fois plus que nous offre une planète !
Nous voici obligé de vivre avec ce verdict: si tout le monde vivait comme un Européen, il faudrait 4 planètes.
Nos habitudes, notre mode de vie n'est pas généralisable ! Il va donc falloir remettre pas mal de choses en question. Bien entendu, il ne faut pas prendre le résultat au pied... du chiffre, c'est une estimation qui vise bien plus à sensibiliser qu'à exercer une véritable comptabilité au gramme de CO2.

3) Or, il est tout à fait aisé de rabaisser cette consommation à un seuil tolérable pour le même confort. Mais il ne suffit pas de mieux sélectionner ses produits, il faudrait revoir intégralement notre mode de vie (déplacements, utilisation de l'eau, emballages, commerce équitable...). Et il est difficile de changer ses habitudes, même lorsque l'on sait pertinemment que ce sont de mauvaises habitudes...

4) En clair, nous vivons en “sur-régime” par rapport aux ressources de la planète, et nous mettons gravement en péril les générations futures. Nous sommes comme un ménage qui hypothèquerait son logement, un bûcheron qui exploiterait sa forêt au-delà de sa capacité de régénération, ou une entreprise qui puiserait dans son capital pour faire face à ses dépenses.

Bobliographie:

1) Site : Everyday Environmentalists

Titre de la page :My Footprint is HOW big ?

Date de consultation : le 13/01/10, Adresse URL : http://everydayenvironmentalists.blogspot.com/2008/03/my-footprint-is-how-big.html

2) Site : WWF

Titre de la page : Empreinte écologique/ Modes de vie durables

Date de consultation : le 13/01/10

Adresse URL : http://www.wwf.fr/s-informer/nos-missions/modes-de-vie-durables/empreinte-ecologique

3) Site: éco-SAPIENS

Titre de la page : L’empreinte écologique des Éco-sapiens

Date de consultation : le 13/01/10

Adresse URL : http://www.eco-sapiens.com/empreinte-ecologique.php

4) Site : WWF

Titre de la page : Empreinte écologique/ Modes de vie durables

Date de consultation : le 13/01/10

Adresse URL : http://www.wwf.fr/s-informer/nos-missions/modes-de-vie-durables/empreinte-ecologique